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dimanche 24 mai 2009
Violence actuelle : Rupture de la chaine des civilisations
Les violences urbaines actuelles ( tant dans les banlieues que des les écoles) sont peut-être la conséquence de que qu'avaient prédit il y a 30 ou 40 ans certains penseurs, comme Jules Monnerot à savoir la rupture de la chaine des civilisations. L'idée étant que chaque génération est plus civilisée que la précédente. Jules Monnerot traduisait cette rupture de la chaine des civilisation par la rupture de la culture. ( parents, écoles, curée), poids des syndicalistes dans l'école ...
dimanche 17 mai 2009
Qui sont les nouveaux proletaires : Tony Negri
Les concepts de peuple, de prolétariat et de classes sociales sont désormais caducs. Ils correspondaient à certaines réalités historiques, aujourd'hui disparues. L'idée de peuple était liée à l'Etat-nation, celle de prolétariat au développement de l'industrie au XIXe siècle. Or les Etats-nations sont affaiblis et l'exploitation de la force de travail a pris une forme différente. La principale nouveauté tient à l'essor du travail immatériel. Le secteur secondaire tend à disparaître, dans les pays capitalistes, au profit des services. A mesure que le travail devient cognitif, intellectuel, on ne peut plus le quantifier. Par exemple, votre photographe est en train de prendre des clichés, mais ce qu'il fait, qu'est-ce que cela vaut ? C'est peut-être beau, ou alors complètement raté. Comment mesurer et rémunérer cette activité ? L'incertitude domine pour l'ensemble du travail immatériel. Cette catégorie ne se réduit pas aux activités intellectuelles ou créatrices. Il faut aussi y inclure le secteur affectif, qui s'est considérablement développé. Il s'agit, par exemple, de l'infirmière qui s'occupe de ses patients, de l'hôtesse de l'air de ses passagers, de l'assistante sociale... Autrefois, l'exploitation capitaliste portait sur la force de travail brute des ouvriers et le lieu de cette exploitation était l'usine. Aujourd'hui, ce sont des aptitudes intellectuelles et des besoins affectifs qui sont exploités. Ce ne sont plus les usines, mais les métropoles – dans lesquelles vit désormais plus de la moitié de l'humanité – qui représentent le tissu productif. En un sens, l'exploitation telle que nous la vivons dans les métropoles contemporaines est pire que la précédente, car il n'y a jamais de repos. Quand vous travaillez avec votre intelligence ou vos affects, vous êtes de service vingt-quatre heures sur vingt-quatre . extrait de l'entretien accordé par Tony Negri à Philomag
dimanche 8 février 2009
Divers
Qu'est-ce c'est que la liberté : Il n'est de liberté que dans l'obéissance à une nécessite (Spinoza) Celui-là seul, ou cela seul, est libre qui consent à la force l'animant. Ainsi une pièce que l'on lance est-elle soumise à la gravitation universelle, à la loi des chutes des corps. Son mouvement, son ascendance, son ralentissement tout cela est nécessité contre laquelle on ne peut rien. Si maintenant nous dotons cette pierre d'une conscience nul doute qu'elle croira choisir son mouvement.
Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie. ( Stig Dagerman)
Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie. ( Stig Dagerman)
dimanche 25 janvier 2009
Le rêve le plus important
La vérité est que chaque homme est condamné à vivre dans le même corps, à avoir les mêmes yeux, à comprendre et à méditer jusqu'à la mort par le secours du même cerveau. Être éternellement le même homme n'est pas supportable par les esprits raffinés par la réflexion. Sortir de soi, devenir autre, n'est pas l'un des rêves les plus intelligents que l'homme ai portés en lui?
Extrait de Si j'étais vous ... de Julien GREEN
Extrait de Si j'étais vous ... de Julien GREEN
Toutes les vies sont singulières
Pendant plusieurs minutes il rêvait à tout ce qu'il y avait de singulier dans sa vie. Mais toutes les vies humaines par quelque coté et ne paraissaient banales que parce qu'on les voyait du dehors. Ainsi pour les gens qu'il côtoyait tous les jours il était le secrétaire de M Poujars. Aux yeux du concierge il était le locataire du cinquième étage sur cour...
Extrait de Si j'étais vous .... de Julien GREEN
Extrait de Si j'étais vous .... de Julien GREEN
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